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Par activités


Publié le lundi 2 octobre 2017

CIEN (Centre Interdisciplinaire sur l’ENfant)

Le laboratoire « Au bor’D m’O »

Lundi 16 oct., 6 nov., 4 déc. 2017, 19 fév., 9 avril 2018 - Verneuil d’Avre et d’Iton

Ce laboratoire permet aux professionnels confrontés au malaise des adolescents à l’école, de se rencontrer pour échanger au sein de la conversation du CIEN sur les impasses, points de butée, mais aussi trouvailles et inventions.

Nous poursuivrons nos rencontres dès le lundi 16 octobre. Si vous souhaitez nous rejoindre, merci de contacter l’une des responsables du laboratoire « Au bor’D m’O », Catherine Schvan, ou Laurence Morel.

Dans l'après-coup de la séance du 19 février

Nos collègues du Collège exposent ces cas d’adolescents qui semblent dans le déni de toute autorité, dans le déni de leurs divers faits et gestes, de toute responsabilité leur incombant, laissant l’enseignant dans l’impuissance à faire respecter un ordre minimum pour enseigner. R. par exemple retient leur attention, mais leur laisse un sentiment mitigé, et ne manque pas de les interroger sur ce qu’il se passe pour lui : Que cherche-t-il ? Il se montre insupportable, et en même temps, pleure et se lamente que personne ne l’aime, s’insurge contre l’injustice qu’il dénonce sans pouvoir entendre en quoi il y est pour quelque chose. Teste-t-il les limites de ses professeurs ? Cherche-t-il à « se faire remarquer », comme on le dit parfois un peu vite de tant d’ados ?

Elles repèrent, au cours de notre conversation, qu’il ne s’agit pas de la même chose que pour d’autres élèves. Il semble lui, « à côté de la plaque » parfois, alors qu’il excelle par ailleurs dans un domaine pointu. Il a des propos étranges, auxquels il semble adhérer de façon particulière. Il ne semble pas chercher à provoquer, mais bien plus témoigner de quelque chose qui lui arrive. Les collègues ont observé que son regard devient parfois « vide » ; elles nous parlent de ses parents, présents à toutes les réunions, mais dont le discours diffère et sur lesquels il serait peut-être possible de s’appuyer : qui se teinte soit de protection de la part de la mère (le « couve-t-elle » trop ? ou pressent-elle sa fragilité ?), soit d’une certaine déception de la part du père qui dit à son fils qu’il « a tout pour être heureux ». Quelle place occupe-t-il dans le discours des parents et dans leur désir ?

R. semble être dans une pseudo-normalité, et en grande difficulté subjective quand il est amené à répondre en son nom de ce qu’il fait. La conversation amène un décalage pour ces professionnelles qui s’interrogent quant à ce jeune dont la souffrance apparaît alors plus nettement.

De nouvelles perspectives se font jour, une façon de s’adresser à lui, une possibilité de lui faire signe afin qu’il puisse peut-être décider d’accepter une offre de parole.

Laurence Morel

Ce laboratoire est animé par Laurence Morel et Catherine Schvan, membres de l’ACF-Normandie.

Il se réunira les lundis 16 octobre, 6 novembre, 4 décembre 2017, 19 février, 9 avril 2018 de 17h30 à 19h

CMP de Verneuil d’Avre et d’Iton

Renseignements :



Ou par téléphone :
Laurence Morel, 06 76 48 59 41

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