Accueil > ANTENNE CLINIQUE > Séminaires de l’après-midi

Recherche

Par activités


Publié le vendredi 13 octobre 2023

Antenne clinique – Session 2024

Séminaires de l’après-midi

(Le vendredi de 15h30 à 17h)



Les participants donnent un ordre de choix préférentiel entre les séminaires suivants, qui se dérouleront le vendredi de 15h15 à 16h45 :




Séminaire pour les participants récents

Découvrir Lacan : Théorie et clinique (groupe N)

Ce séminaire s’adresse particulièrement aux participant.e.s inscrit.e.s pour la,première ou seconde fois à l’Antenne clinique et qui peuvent éprouver quelques difficultés avec l’orientation psychanalytique lacanienne.

Les participant.e.s pourront poser leurs questions à partir du séminaire théorique du matin ou du séminaire d’étude clinique du début de l’après-midi afin d’éclaircir quelques concepts psychanalytiques mais aussi interroger leur usage dans la pratique.

Celles et ceux qui désireront parler d’un cas de leur pratique pourront s’y essayer (nombre limité à un cas par séance).

Responsables : Marion Maurel, Valérie Pera Guillot et Jean-Louis Woerlé



Séminaires d’élucidation des pratiques

De la question de l’enfant à la parenté en question (groupe P1)

L’enfant ne cesse de questionner, en quête de réponses qui puissent traiter ses impasses subjectives dans son rapport à l’Autre.

Si aujourd’hui, l’enfant est écouté en tant que tel, pour autant, parce qu’il y a un inconscient, le désir échappe au langage, à sa structure, au sujet. L’intersection parents-enfants est constituée de ce qu’ils ont en commun, à savoir, ce « bafouillage » où se loge la jouissance illisible, malentendu de structure. Ce réel irréductible les lie et les sépare. L’enfant, avec son grain de sel, le reprend à son propre compte et comme objet jamais conforme à l’idée que les parents se font de lui, met la parenté en question.

C’est à ce carrefour que la clinique des symptômes contemporains (phobies, troubles du langage, de l’attention, dysphorie de genre, troubles de la conduite, addiction...) est interrogée là où nous nous arrêterons à partir de situations proposées par les participants.

Responsables : Francine Giorno, Lydie Lemercier-Gemptel et Marie-Claude Sureau.


Un grain de folie nécessaire, une touche hors-norme pour qu’existe un sujet (groupe P2)

Le sujet se constitue au fil de son enfance grâce au bain de langage qui lui est transmis par les personnes grandes et petites qui l’accueillent. Il se construit ainsi son monde symbolique et sa sphère imaginaire.

Mais tout ne peut se dire, il y a une brèche où l’Autre est manquant. C’est grâce à ce trou, émergence du réel, que le sujet est mis en demeure d’y mettre sa part singulière.

Cette création est inédite et indicible, bizarrerie originale signe qu’une petite personne est en train d’advenir, un hors normes qui est la certification de l’intelligence humaine.

Responsable : Corinne Bognar, Elodie Guignard et Marie Izard


Le pari de la clinique sous transfert d’aujourd’hui : viser le « parlêtre » et son symptôme (groupe P3)

Qu’appelle-t-on symptôme en psychanalyse ? Cette question reste toujours plus brûlante à l’heure des « troubles » généralisés, listés par le DSM dans une »fureur diagnostique » et statistique, alimentant d’inquiétudes bases de données auxquelles les praticiens sont toujours plus aliénés, sans pour autant que les items du DSM n’aient d’utilité quant au repérage clinique ou l’orientation pour une direction à soutenir dans une pratique. Cependant les mots du DSM se sont échappés dans le monde et sont devenus les marqueurs utilisés pour dire le malaise ou la souffrance ressentie.

Reste à penser le symptôme comme ce qui peut permettre de cerner au plus vrai le malaise/souffrance et de le traiter, sans le dissoudre dans un discours courant déniant la dimension de l’inconscient et l’impact de la parole. Ce qui suppose l’instauration d’un lieu pour que se déploient, pour chaque patient, les circuits de la parole qui incluent de façon particulière le praticien, son mode de présence et d’intervention. Le point de départ et d’insertion de ces circuits langagiers passent
nécessairement par une plainte ou une demande articulée ou non, dont le praticien saura se faire l’adresse. C’est à partir de ce dispositif que le fil du symptôme peut s’attraper et se proposer à la lecture, en prenant en considération la temporalité propre à chaque cas.

Nous proposons aux participants de ce groupe de rédiger un cas qui permette de dégager le fil du symptôme tel qu’il se tisse et se remanie comme produit des rencontres avec le praticien.

Les textes seront envoyés à tous les participants du groupe et discutés lors des séances de travail.

Responsables : Marie-Hélène Doguet-Dziomba, Cyril Duhamel et Catherine Grosbois



Séminaire de lecture de textes

Lecture de Kant avec Sade de Jacques Lacan (groupe T)

« Kant avec Sade1 » est le titre d’un écrit de Lacan de 1962 que nous vous invitons à déchiffrer – exercice de gay sçavoir – pendant l’année.

La maxime kantienne est posée comme homologue, voire complémentaire, de la maxime sadienne, que Lacan déduit du texte de Sade.

Humour noir et humour lacanien s’y retrouvent.

Formule du fantasme, sadisme et masochisme, sont conviés.

C’est un écrit de Lacan inséparable du Séminaire, livre VII, L’éthique de la psychanalyse.
note :
sup>1 Lacan J., « Kant avec Sade », Ecrits, Paris, Seuil, 1966, pp. 765-790.

Responsables : José Luis Garcia Castellano, Eric Guillot et Laurence Morel.

Revenir à la Session 2024 » ou à l’Accueil du site ».
Accéder à l’Agenda ».