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Publié le mercredi 31 janvier 2018
L’Edito de la déléguée régionale de l’ACF-Normandie
Esquisse de Février
Février 2018
Nous commençons ce mois de Février avec une soirée hommage à Judith Miller et Serge Cottet, deux grandes figures de la psychanalyse.
Nos collègues nous transmettront, chacun à leur façon, ce qui les a marqués dans leur rencontre avec ces désirs décidés. Ce sera riche d’enseignement pour ceux qui ne les ont pas connus mais aussi pour ceux qui ont eu la chance de croiser leur route.
Nous comptons sur votre présence.
Le 10 février, le colloque « Accueillir ce qui cloche. Le pari de la psychanalyse » organisé par l’équipe précédente est un événement majeur dans notre ACF. L’argument de Marie-Hélène Doguet-Dziomba insiste sur la clinique qui se situe au-delà des protocoles promus par des bureaucraties sanitaires dont le contrôle se fait de plus en plus pesant, ce dont témoignent les professionnels intervenant au séminaire « Psychanalyse et Institutions ».
Le discours de la psychanalyse, pris aussi dans le discours du monde contemporain, opère un décalage afin de permettre une respiration, un souffle pour ne pas se laisser écraser par le rouleau compresseur. Le pari de la psychanalyse est celui de désangoisser l’institution, que chacun puisse y être renvoyé à ce qui le divise, à sa propre horreur de savoir à nulle autre semblable, qu’il puisse se produire un déplacement effectif, une certaine place nette, une disponibilité de l’invention et la gaité d’un savoir toujours nouveau1.
Ce colloque résonne et s’articule avec les événements de l’Ecole à venir.
Je vous invite à lire les arguments de deux nouveaux séminaires :
Un séminaire de Lecture des textes freudiens : le concept du Moi et ses significations cliniques animé par Maxime Chesneau.
Le prometteur séminaire Janus « Lacan pour tous » à double face :
une face Alpha plus Bêta : un lieu pour parler de la théorie dont la responsable est Marie-Hélène Doguet-Dziomba ;
une face Schmilbick, un lieu pour parler des pratiques animé par Marie-Hélène Pottier et Bertrand Barcat.
Question d’école – Nouvelles figures du psychanalyste le 3 Février avec le premier témoignage de passe de Clotilde Leguil, à ne pas manquer. Une grande conversation avec la salle aura lieu au terme de la journée de travail ; chacun, chacune est invité.e à préparer ses questions. La conversation fait barrage à l’identification aux nouvelles figures du psychanalyste dont nous avons fait notre Autre. […] Il ne s’agit ni d’un idéal commun ni de défendre la revendication généralisée de la jouissance comme droit de tout un chacun. […] La somme des formations singulières au sein de notre champ conduit notre Ecole Sujet à un point qui nous permet de ne pas reculer devant le désaccord, seul moyen de nous tenir à cette cause commune dont le nom est la différence absolue2.
La Première journée du CERA le 10 Mars. Cette journée d’Etude intitulée Autisme et parentalité se situe en un point où la psychanalyse trouve sa pointe […]. C’est donc un enjeu majeur dans l’orientation du dernier enseignement de Lacan et de sa lecture proposée par Jacques-Alain Miller3. Laurent Dupont précise que cette journée du CERA est une clinique du sinthome, une clinique réponse du réel, une clinique trans-structurale.
L’ACF-Normandie participe à ce travail sur l’Autisme ; un nouveau bouton « Autisme » permet d’accéder d’un clic à la liste de nos publications depuis la page d’accueil du site. Claire Pigeon est la correspondante ACF du blog La Cause de l’autisme de l’ECF. Je vous invite d’ores et déjà à lui adresser vos textes, qu’ils soient théoriques ou cliniques, vos notes de lecture, le témoignage de votre action lacanienne dans les institutions dans lesquelles vous exercez, y compris votre travail d’analyse des pratiques.
La seconde Journée de FIPA sur les paradoxes de la demande le 17 Mars. Cette journée interrogera les enjeux politiques, cliniques et épistémiques : la demande, l’Autre à qui elle s’adresse et l’accueil qui lui est donné sont les trois angles par lesquels sera abordé le thème de cette journée. La demande se produit au moment de la rencontre des manifestations de ce discours ambiant avec la psychanalyse. Quel est ce discours ambiant ? C’est le discours du monde contemporain marqué par l’omniprésence des écrans appelant le regard, l’injonction « Travaille ! » faisant écho à l’obligation surmoique de jouir, l’infinitisation des identifications et des choix sexuels4 ; les conséquences sont dramatiques pour les parlêtres.
Les inscriptions sont en ligne !
Marie Izard-Delahaye, Déléguée Régionale.
Notes :
1 Marie-Hélène Doguet-Dziomba, Argument du colloque « Accueillir ce qui cloche. Le pari de la psychanalyse ».
2 Gil Caroz, Hebdo-Blog n° 124.
3 Laurent Dupont, dans son message adressé aux délégués régionaux des ACF.
4 Gil Caroz, Argument de la seconde journée FIPA.
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