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Publié le vendredi 26 mai 2023

Séminaire de l’ACF 2023-24

Séminaire interne : « Comment finissent les analyses - Paradoxes de la passe »

Les mercredis 31 mai, 18 octobre, 13 décembre 2023, jeudi 14 mars 2024 - 21h - en visioconférence

Une quinzaine de collègues peu ou prou participent de son existence. Plusieurs réunions se sont succédé sous l’égide du Comité Régional élargi. Elles ont permis de dégager l’objet d’étude de ce Séminaire qui s’adresse à l’ensemble des membres de la délégation de l’ACF en Normandie. Nous nous sommes arrêtés sur le livre de Jacques-Alain Miller : Comment finissent les analyses Paradoxes de la passe1.

Serge Dziomba, délégué régional de l’ACF en Normandie.

Note :
1 Miller Jacques-Alain, Comment finissent les analyses Paradoxes de la passe, Navarin éditeur, 2022.



- Mercredi 31 mai :

Le choix pour cette première soirée, porte sur le chapitre intitulé « Vue de la sortie1 » . Y sont soulevées plusieurs questions qui lient la sortie de l’expérience singulière qu’est une analyse à l’entrée en analyse : « Vue de la sortie, qu’est-ce que l’entrée en analyse2 ? » interroge Jacques-Alain Miller. Comment « s’attrape » ce problème de l’entrée ? Pour Jacques-Alain Miller, la partie se joue du côté du psychanalyste, il faut « l’entrée de l’analyste (…), son entrée dans le monde du patient3 ». Voilà une condition du côté du patient. L’analyste qu’il était venu voir doit pouvoir devenir l’objet soit ce qui mobilise la libido. Ce choix d’objet analytique est transférentiel. Ce transfert se fonde sur la libido. Ce qui se passe à la sortie est le retrait de l’investissement libidinal sur l’analyste, c’est le temps du désêtre de l’analyste. Là où à l’entrée de l’analyse, pour le patient s’est formé l’être de l’analyste au moyen de sa propre libido, vue de la sortie elle se retire de l’analyste comme objet. Mais alors que devient le transfert ? D’autres questions surgissent : Qu’est-ce qui se transmet dans la psychanalyse ? Sur le pas de la porte est-ce la fin d’analyse ? Faut-il se retourner en partant, dans le moment même de partir ?

Telles sont les questions qui se déploieront le mercredi 31 mai.

Nous y entendrons chronologiquement Cyril Duhamel « Le transfert un reste irréductible à la fin de l’analyse », Catherine Grosbois « Transmissions dans la psychanalyse » et Manuela Baty « Le passant c’est celui qui se retourne en partant ». Je ferai une introduction. Les interventions seront courtes, nous aurons un large temps de discussion.

Serge Dziomba

Notes :
1 Miller Jacques-Alain, Comment finissent les analyses - Paradoxes de la passe, « Vue de la sortie », Navarin éditeur, 2022, p.71-78.
2Ibid., page 74.
3Ibid., page 74.


- Mercredi 18 octobre :

Le chapitre qui sert de fil conducteur est « La passe de la psychanalyse et le désir de savoir1 ».
Trois interventions vont avoir lieu à cette occasion. De tendance courte pour permettre de larges échanges, elles mettent l’accent sur trois points issus des réflexions et échanges du groupe de collègues qui préparent activement les séances du Séminaire interne.
Ainsi, nous réfléchirons ensemble autour de l’écart entre le discours de la science et le discours psychanalytique (discours de l’analyste), la notion de sujet supposé savoir, et enfin celle de désir de savoir.

Note :
1 Miller Jacques-Alain, Comment finissent les analyses - Paradoxes de la passe, « Vue de la sortie », Navarin éditeur, 2022, p.103-118.


- Mercredi 13 décembre :

Cette séance est particulièrement consacrée au Liminaire de l’ouvrage.
Avec les interventions de Marie Izard, David Coto et une petite flèche, une fléchette, de Thierry Desmares.
Ces interventions seront précédées d’une introduction et suivies d’une large discussion.


- Jeudi 14 mars :
Nous continuerons l’étude du livre du Jacques-Alain Miller « Comment finissent les analyses. Paradoxes de la passe ».

Ce qui a retenu l’attention et qui sera déployé est la notion « d’extimité », à partir du chapitre « Sur l’extime » (pages 296 – 304).

L’extime a interrogé et conduit à porter l’attention sur la notion d’extimité. Ces termes sont du vocabulaire courant dans notre champ, aussi ils méritent une attention renouvelée.

Jacques Lacan l’a introduit, importé, dans le discours psychanalytique, il l’a utilisé peu de fois dans son Séminaire. Jacques-Alain Miller a consacré une année de son Cours à cette notion, lui donnant une place déterminante, il l’a fait résonner, scintillé. « Extimité » est devenu un signifiant ayant une portée pratique dont l’usage est précieux parce qu’éclairant. Ce signifiant est une boussole en particulier dans la direction de la cure quant à la place à occuper par l’analyste. A partir du serrage de ce signifiant, des usages peuvent en être fait, ils se déclinent y compris dans le lien social du grand ensemble de l’AMP concernant la question de ce qu’est un psychanalyste comme le montre le chapitre « Sur l’extime ».


Les mercredis 31 mai, 18 octobre, 13 décembre, jeudi 14 mars de 21h à 23h en visioconférence.
Un lien ZOOM sera envoyé aux participants. Merci de se connecter cinq minutes avant le début.

Ce séminaire est réservé aux membres de l’ACF-Normandie. Les non-membres qui souhaitent y participer doivent adresser leur demande au délégué régional de l’ACF - merci d’envoyer un mail au secrétariat de la délégation qui transmettra

Envoyer un mail au secrétariat

Participation aux frais : 5 euros pour une séance, 20 euros pour l’ensemble du cycle. Le paiement se fait auprès de Marie-Hélène Pottier : Envoyer un mail au secrétariat

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