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Publié le mercredi 5 avril 2023

Colloque de l’ACF en Normandie

Une journée chez Flaubert - Qu’enseigne l’écrivain ? Interpréter l’acte d’écriture

Samedi 15 avril – 9h-17h30 – Rouen










Portrait de Gustave Flaubert par Paul Baudoin,
(Bibliothèque municipale de Rouen)

L’Association Cause freudienne en Normandie vous invite à un colloque :

UNE JOURNÉE CHEZ FLAUBERT


Qu’enseigne l’écrivain ?


Interpréter l’acte d’écriture



Invités :

- Delphine Jayot, enseignant-chercheur en littérature française à l’Université de Eötvös (Elte) à Budapest, Membre du groupe « Flaubert » de l’ITEM/CNRS,
- Clotilde Leguil et Philippe Hellebois, psychanalystes, membres de l’Ecole de la Cause Freudienne (ECF) et de l’Association Mondiale de Psychanalyse (AMP).

L’ARGUMENT


Si l’artiste, selon Jacques Lacan, fraie la voie au psychanalyste, que nous enseigne aujourd’hui encore dans notre monde contemporain, Gustave Flaubert, l’écrivain normand du XIXème siècle qui nous a laissé quelques-uns des plus grands chefs-d’oeuvre de la littérature française ? Lors de cette « journée chez Flaubert », le 15 avril prochain, Madame Bovary, ce classique qui nous parle encore, sera particulièrement convoqué sans oublier le procès, pour « outrage à la morale publique et religieuse », qui en a suivi. Cette situation résonne étrangement avec la subjectivité de notre époque quand le blasphème ressurgit de façon inquiétante ! D’autres romans seront introduits, tant ceux de la maturité que de la jeunesse, jusqu’à Bouvard et Pécuchet resté inachevé... Si l’œuvre, selon Gustave Flaubert, doit s’imposer par son style délibérément impersonnel avec une narration distante, quel est l’enjeu de cette révolution formelle ? « Ce que je voudrais faire, écrit-il à Louise Colet le 16 janvier 1852, c’est un livre sur rien, sans attache extérieure qui se tiendrait de lui-même que par la force intérieure de son style. » De ce lieu vide que le style tente de cerner, il en fait condition d’écriture pour exposer, dans une position d’extraterritorialité, à travers une prolifération descriptive de menus détails du quotidien, le plus intime de chaque sujet, sans jamais céder sur l’humanité de leurs croyances, de leur quête toujours déçue de bonheur et d’amour, ni sur la bêtise de leurs énoncés. Inlassablement, Gustave Flaubert regarde le monde, écrit, accumule un savoir encyclopédique, rature, dissèque. Mais par ce travail de la lettre, de ce qu’elle dérobe à ce qu’elle restitue, se découvre au-delà des mots, au-delà de tous les semblants un réel insoutenable, indicible, un trou qui nomme l’épreuve de la perte irrémédiable que la langue inflige aux êtres parlants... De cette place béante, le « rien » vient interroger chacun tant sur son sexe que sur son existence.

L’ermite de Croisset se voue ainsi à la religion de l’écriture. Est-ce une solution trouvée pour rester vivant dans « ce monde-là » ? Dans cet échange fatidique par où la lettre vient à se substituer au désir, de quelle jouissance l’acte d’écrire est-il donc le recel, d’être préférée à toute autre ?

Du mystère de cet écrivain désenchanté, sceptique jusqu’au bord du désespoir aux héros flaubertiens faits de chairs palpitantes, en lambeaux, au choix d’un style... autant de pistes pour ouvrir des échanges possibles entre littérature et psychanalyse.

Lydie Lemercier-Gemptel


Programme



MATIN


OUVERTURE : 9h30

Serge Dziomba, Délégué Régional de l’ACF en Normandie

Lecture d’un texte de Flaubert par Vincent Lemercier


I – Écrire, de la vacuité à l’ironie : 10h15 – 11h30

Présidence : Valérie Péra-Guillot
Discutante : Nadine Michel

- Les Mémoires d’un fou, la voi(x-e) de l’écriture, Lydie Lemercier-Gemptel

- L’amour incorrigible, Philippe Hellebois

Lecture d’un texte de Flaubert par Vincent Lemercier

II – Une écriture précoce : 1 h45 – 12h30

Présidence : Marie-Claude Sureau
Discutante : Delphine Souali

- Conversation autour de la présentation du livre Hors-série « Flaubert au Collège royal de Rouen » des Amis de Flaubert et Maupassant avec Joëlle Robert

Ponctuation de la matinée : 12h30
Serge Dziomba, Délégué Régional de l’ACF en Normandie



APRÈS-MIDI


REPRISE DES TRAVAUX : 14h30

III – Emma Bovary, une femme moderne ? : 14h30 – 15h30

Présidence : Marie-Hélène Doguet-Dziomba
Discutante : Christelle Pollefoort

- Le bovarysme, de l’hystérie à la mélancolie, ce que nous enseigne E. Bovary, Marie-Thérèse Rol.

- L’amour « toxique » et l’illimité de la jouissance féminine, Clotilde Leguil

Lecture d’un texte de Flaubert par Vincent Lemercier

IV – Croyances et blasphèmes, l’écriture en procès : 15h45 – 16h30

Présidence : Lydie Lemercier-Gemptel
Discutant : Xavier Roux

- Le blasphème, une actualité brûlante, Sylvie Vitrouil

- Salammbô, la lettre de la religion, Catherine Grosbois

V – Quand l’écrivain précède : 16h30 – 17h15

Présidence : Marie-Claude Sureau

- Et si Flaubert n’avait lu ni Freud, ni Lacan, Delphine Jayot

Avec Clotilde Leguil, Philippe Hellebois

CONCLUSION : 17h15


Dans l’après-coup du colloque...

Entre deux jouissances, l’enjeu de l’écriture

« Il faut écrire des choses très folles en ayant une vie très rangée » Gustave Flaubert

Lors de l’ouverture du colloque « Une journée chez Flaubert1 », un projet initié en 2021 par Catherine Grosbois2 et qui s’est déroulé le 15 avril dernier, Serge Dziomba, délégué régional de l’ACF en Normandie, dans ce lieu rouennais dit des « Sociétés Savantes », a d’emblée mis en avant cette tension singulière entre « savoir et vérité » propre à l’oeuvre flaubertienne. A partir des exposés des différents intervenants, issus tant de notre champ que de celui de la littérature, et les échanges vifs, éclairés et serrés qui en ont suivi, deux trajets essentiels se sont dessinés, tracés à partir de certains titres majeurs de l’écrivain normand, trajets que j’aimerai tenter de saisir.

Premier trajet : Des Mémoires d’un fou à Bouvard et Pécuchet

Dans Les mémoires d’un fou, écrit à l’âge de 15-16 ans, Flaubert s’arrête déjà sur la place du langage3, le balbutiement des mots échouant, note-t-il, à « dire tout ce que vous ressentez en un jour4 », question qu’il soutiendra tout le long de son œuvre, notamment dans sa correspondance avec Louise Colet, conjuguée à sa recherche du « style juste » d’un « livre sur rien5 », et ce jusqu’à Bouvard et Pécuchet, ouvrage ultime dont il disait qu’il était son testament. Ces « deux idiots », éternellement « copistes », entourés d’archives et d’encyclopédies, passent d’un savoir à un autre, d’une chaîne signifiante à une autre, et tournent en dérision les excès d’un positivisme naïf qui croit qu’on peut connaître les choses en elles-mêmes et agir sur le monde en dépit des mots6. Flaubert met ainsi en scène, à la limite du genre romanesque, de l’ironie au sarcasme, la rencontre de cet imaginaire des sciences, d’où l’amour a déserté, à travers ces « deux personnages toujours férus de conclusion, passionnés par l’origine et la fin, jamais par le milieu des choses7. » Dans cette succession de bêtises savantes, une puis une, les deux compères aboutissent toujours à la même impasse et révèlent le cœur même de la structure du langage, cette place béante d’où le « rien » interroge tant sur le sexe que sur l’existence. Le vide, c’est l’absence non pas du réel mais du « signifiant bête8 » de le rater, de ne renvoyer qu’à lui-même. Devant ce vide intérieur, ce néant immobile, il faut alors à tout prix, soulever la vie, se jeter « sur le savoir le plus proche, celui que leur proposera le premier prétexte venu9 », jouissance du sens, éphémère, dérisoire, là où « le signifiant les embrouille, pour citer Philippe Hellebois10, en les alphabêtissant11 ». L’homme est inexorablement condamné au non-rapport, au non-sens qui habite toute signification , la valeur même du langage trouvant son ombilic. Il y a un au-delà ou un en-deça à ce nouage de l’imaginaire et du symbolique. Devant le chaos des croyances écroulées, des semblants défaits, devant ce savoir révélé du non-rapport, le rire s’élève tout comme celui du fou des Mémoires qui « laisse tomber un verre de cristal et qui rit de tous les morceaux qu’il a faits12 . » Est-ce ce même rire, remarque Nadine Michel13, qui secoue Emma Bovary avant son dernier râle ? Pour échapper à la bêtise des idées reçues, faut-il préférer, dit Flaubert, « les récréations d’un pauvre fou14 », recel d’une autre jouissance, celle dite féminine par J. Lacan, indicible, ayant des affinités avec l’infini, une jouissance qui s’éprouve...

Second trajet : de Madame Bovary à Salammbô

Madame Bovary, dans ce nouvel ordre bourgeois du XIX ème siècle, commente Philippe Hellebois, « est la femme des temps du capitalisme conquérant, (…) dans un monde non plus constitué par un idéal quelconque mais par la plus-value financière. » Elle est placée à « l’enseigne de la bêtise généralisée », reprenant ici la thèse défendue par Jacques-Alain Miller15 qui rappelait-il, selon Flaubert, tout le monde n’est pas fou, mais con. Emma est « plus romanesque qu’amoureuse », bercée par ses lectures de pensionnat, ses rêveries, sa jouissance solitaire. Elle se suicide « non par amour mais pour d’insurmontables problèmes d’argent ». Ce portrait de femme, comme le rappelait Marie-Thérèse Rol16, constituera le support d’une nouvelle catégorie clinique, le bovarysme, avec ses rapports problématiques du sujet à l’idéal. Clotilde Leguil17, de son côté, fera de ce portrait un premier modèle d’addiction aux mots d’amour, à leurs effets dans la chair, jouissance illimitée d’un amour ici présent mais « toxique ». En effet, si l’amour, selon J. Lacan, « permet à la jouissance de condescendre au désir18 », c’est-à-dire civilise la jouissance en la limitant grâce à cette dimension nouvelle de la rencontre, il reste ici sans adresse véritable, ou tourné vers des hommes interchangeables, vouant ainsi Emma à l’insatisfaction, « affamée qu’elle est d’ivresse amoureuse », plaie béante où seule la mort peut constituer une issue. Dans ce monde terne de l’ennui, le corps, poursuit Clotilde Leguil, est ainsi mis en avant avec les « effets de cet amour-poison », corps exalté, excessif, pris dans une « dérive pulsionnelle qui va jusqu’à la perte de soi », « déformé dans l’horreur de la pulsion de mort. » C’est sans doute ce qui a fait véritablement scandale en 1856 comme en témoigne le réquisitoire de Maître Pinard clamé en parti par Vincent Lemercier19 et que Sylvie Vitrouil20 a pu nous résumer en quatre tableaux successifs, tableaux au style baroque où la jouissance du corps se décline sur cette frontière incertaine entre mort et extase. Afin d’éviter tout nouveau risque de procès, Flaubert se consacrera ensuite à l’écriture de Salammbô, loin des nuances grises du ciel normand mais dans le contraste des couleurs saturées de Carthage. Cette esthétique de la violence présente alors des corps au nombre infini, tour à tour, glorieux, nantis, blessés, mutilés, condamnés à une agonie lancinante. S’agit-il d’un « péplum gore ? » questionne Catherine Grosbois21. Si l’amour est convoqué entre Salammbô et Matho, en aucune manière, il ne fait limite ou bricolage inventif pour nouer le réel et le symbolique mais livre, au contraire, les deux amants à une mort certaine tout comme Emma suite à sa longue course après la passion. De l’amour à la mort... Omniprésente dans l’œuvre flaubertienne, la mort ne témoigne-t-elle pas de « ces noces taciturnes de la vie vide avec l’objet indescriptible22 » ? Flaubert, très tôt, côtoie la mort, comme nous l’a richement relaté Joëlle Robert23 avec, à l’appui, de nombreux exemples rapportés de la vie de l’enfant qu’il était. Dans une écriture précoce, la mort, très vite, apparaît comme butoir, un point de rebroussement d’où tout s’interroge, s’anéantit aussi. « Le vide lui-même, écrit-il dans Les mémoires d’un fou, devra être las d’exister (...) Que serons-nous ? Un rien, -pas même un souffle24. »

Ainsi, Flaubert, au plus près du corps de ses héroïnes, dans la percussion des mots que lui-même éprouve, déconstruit les systèmes de croyances, sonde le rapport au langage. Anticipe-t-il quelque chose, entre science et poésie, que sera la psychanalyse ? Ce fût là le fil conducteur du travail de Delphine Jayot25. « Et Si Flaubert n’avait lu ni Freud, ni Lacan », il introduit, pour autant, une dimension nouvelle dans la littérature, celle de l’histoire du sujet avec son corps, ses rêves dépliés parfois dans une interprétation quasi freudienne comme en fait preuve le rêve de Madame Arnoux dans l’Education sentimentale lorsqu’elle sait être attendue par Frédéric Moreau et que son enfant est souffrant. Alors, pourquoi ni Freud, ni Lacan n’ont-ils lu Flaubert, à l’époque notamment de la linguistique structurale quand Jean-Paul Sartre, souligne Yvan Leclerc26, se consacrait à L’idiot de famille ? Sans doute, parce que, lors de cette « Journée chez Flaubert », ni Freud, ni Lacan n’étaient présents... mais des analystes orientés et qui ont fait, comme l’invitait J. Lacan, avec la participation généreuse de Joëlle Robert et de Delphine Jayot, de la littérature enseignement.

Un grand merci à tous.

Lydie Lemercier-Gemptel

Notes :
1 Une journée chez Flaubert, colloque organisé par l’ACF en Normandie, avec la participation des membres du groupe de lecture et de recherche sur Flaubert : M. T. Rol, N. Michel, C. Grosbois-Lavallard, A. Lepetit, S. Vitrouil, L. Lemercier-Gemptel.
2 Catherine GROSBOIS-LAVALLARD, membre de l’ACF en Normandie et de l’ECF était alors déléguée régionale. ’Projet initié à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert.
3 Lydie LEMERCIER-GEMPTEL « Les Mémoires d’un fou, la voi (x-e) de l’écriture »
4 Gustave FLAUBERT, Mémoires d’un fou, Novembre et autres textes de jeunesse, Edition d’Yvan Leclerc, GF, Flammarion, 1991, p 321.
5 Gustave FLAUBERT, Lettre à Louise Colet, 16 janvier 1852, Correspondance, Folio classique, p 156.
6 Gisèle SESINGER, « Mythologie de la création du monde, archives et fiction », Bouvard et Pécuchet, Archives et interprétation, Editions Cécile Defaut, 2014, p 100.
7 Gisèle SESINGER, Ibid, p 100.
8 Philippe HELLEBOIS, « Un amour incorrigible », Intervention du 15 avril 2023, Colloque ACF en Normandie.
9 Jean-Pierre RICHARD, « La création de la forme chez Flaubert », dans Littérature et sensation. Stendhal Flaubert, Paris, Seuil, « Points », 1954, p 177. Cité par Atsushi YAMAZAKI, dans Bouvard et Pécuchet, Archives et interprétation, Ibid, p 181.
10 Philippe HELLEBOIS, « Un amour incorrigible », Ibid.
11 Jacques LACAN, Le Séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, « Postface »,Texte établi par J.6A. Miller, Paris, Seuil, 1973, p 252.
12Gustave FLAUBERT, Mémoires d’un fou, Novembre et autres textes de jeunesse, Ibid, p 316
13 Nadine Michel, discutante et participante au groupe de lecture et recherche sur Flaubert.
14 Gustave FLAUBERT, Mémoires d’un fou, Novembre et autres textes de jeunesse, ibid, p 269
15 Jacques-Alain MILLER, « La femme n’existe pas », Dernières assises de l’AMP, 2022
16 Marie-Thérèse ROL, « Le bovarysme, de l’hystérie à la mélancolie, ce que nous enseigne E. Bovary »
17Clotilde LEGUIL, « L’amour « toxique » et l’illimité de la jouissance féminine »
18 Jacques LACAN, Le Séminaire, Livre X, L’angoisse, Champ Freudien, Seuil, p 209.
19 Vincent LEMERCIER, comédien amateur a présenté au public plusieurs textes de Flaubert ainsi qu’un extrait du réquisitoire de Maître Ernest Pinard.
20 Sylvie VITROUIL, « Le blasphème, une actualité brûlante ».
21 Catherine GROSBOIS, « Salammbô, la lettre de la religion ».
22 Jacques LACAN, « Hommage à Marguerite Duras », 1965, Autres Ecrits, Ed. Seuil, Paris, 2001, p 197.
23 Joëlle ROBERT, « Une écriture précoce », conversation autour de la présentation du livre Hors-série Flaubert au Collège royal de Rouen, des Amis de Flaubert et Maupassant avec Marie-Claude Sureau et Delphine Souali.
24 Gustave FLAUBERT, Mémoires d’un fou, Novembre et autres textes de jeunesse, Ibid, p 311.
25Delphine JAYOT, « Et si Flaubert n’avait lu ni Freud, ni Lacan », intervention du 15 avril 2023, Rouen
26 Yvan Leclerc, Professeur émérite de l’Université de Rouen, spécialiste de Flaubert, Intervention effectuée du public.


Ce colloque aura lieu samedi 15 avril 2023 de 9h30 à 17h30.
Accueil à partir de 9h

Salle du Consortium des Sociétés savantes,
190 rue Beauvoisine, Rouen (76)

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Participation aux frais : 25 euros
(15 euros pour étudiants de moins de 25 ans et demandeurs d’emploi)

Renseignements et inscriptions :
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Portrait de Gustave Flaubert par Paul Baudoin,
(Bibliothèque municipale de Rouen)

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