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Publié le vendredi 27 juillet 2018

Matinée des cartels – 2018-19 – Rouen

« Une production singulière pour chacun en cartel »

Samedi 15 septembre 2018 – 10h-12h

Dans l’acte de fondation de l’Ecole française de psychanalyse, le 21 juin 1964, Jacques Lacan écrit : « Ceux qui viendront dans cette Ecole s’engageront à remplir une tâche soumise à un contrôle interne et externe. Ils sont assurés en échange que rien ne sera épargné pour que tout ce qu’ils feront de valable ait le retentissement qu’il mérite, et à la place qui conviendra. Pour l’exécution du travail, nous adopterons le principe d’une élaboration soutenue dans un petit groupe. Chacun d’eux (nous avons un nom pour désigner ces groupes) se composera de trois personnes au moins, de cinq au plus, quatre est la juste mesure. Plus Une chargée de la sélection, de la discussion et de l’issue à réserver au travail de chacun ».

Depuis deux ans, le Séminaire Interne fait l’objet de l’étude en cartel du livre d’Eric Laurent L’envers de la biopolitique, une écriture pour la jouissance. Lors de la matinée des cartels, Elodie Guignard, Christelle Pollefoort, David Coto et Serge Dziomba le Plus-Un de ce cartel, témoigneront de la singularité de leur travail et de l’issue qu’ils en ont donné. La singularité de chacun des cartellisants a produit des échanges et ceci dans la joie !

Laurent Dupont – psychanalyste, membre de l’ECF – sera présent lors de cette matinée et nous pourrons poursuivre avec lui la piste de travail qu’il propose dans Cartello n° 20 sous le titre « Un plus Un plus Un plus Un et un Plus-Un ». Je le cite : « Le cartel renvoie à une production singulière, c’est un travail qui n’est pas à plusieurs, le nombre s’y compte de l’Un, chacun son sujet, le Plus-Un aussi, chacun sa recherche ».

Cette matinée sera aussi l’occasion pour les personnes qui se questionnent, hésitent à franchir le pas du travail en cartel de partager leurs interrogations.

Bel été à tous et rendez-vous le 15 septembre 2018.

Marie-Hélène Pottier
Déléguée aux cartels de l’ACF-Normandie


Après la séance...

Le titre, le thème retenu pour cette matinée d’échanges autour du cartel était « Une production singulière pour chacun en cartel » et la conclusion fût : « Donner la parole au cartel ».
L’objet de cette matinée était d’introduire une conversation à partir des effets produits par le travail en cartel du livre d’Eric Laurent L’envers de la biopolitique, une écriture pour la jouissance. L’invention de Marie-Hélène Doguet a été de proposer que ce cartel même fasse l’objet du Séminaire interne.
Depuis deux ans, Elodie Guignard, Christelle Pollefoort, David Coto et Serge Dziomba nous ont invité à partager régulièrement les produits de ce cartel, dans le cadre du séminaire interne.

Cette matinée du 15 septembre fût un moment important.
Tout d’abord par la présence de Laurent Dupont. Puis par le fait que chacun des cartellisants a proposé un écrit qui est allé au-delà d’un travail théorique. Ce n’était pas une explication de texte mais la production d’un effet subjectif dans le travail en cartel. Le corps de chacun a été touché !
La présence du public lors du séminaire interne semble avoir introduit un autre élément dans le cartel : à partir d’un petit bout de savoir – ou plutôt de non-savoir – issu de cette étude du livre d’Éric Laurent, chaque cartellisant y est allé de son corps pour en parler au public, public lui-même piqué au jeu de la conversation.
Chacun des cartellisants a pu exprimer le fait que ce dispositif n’allait pas de soi mais comme l’a précisé David Coto « la poussette du plus-Un » a été l’élément indispensable dans la mesure où la crise subjective n’était pas bouchée mais au contraire elle était soutenue, encouragée par le plus-Un. Ce qui comptait c’était de continuer à se poser des questions. Les lectures successives ne venaient pas boucher la question subjective.

Ce cartel soutenu par le séminaire interne a mis en évidence la prise du corps comme effet du cartel.
Laurent Dupont dira lui-même avoir la chance d’être là et avoir été touché, saisi en écoutant chacun des intervenants.
Serge Dziomba a également mis en exergue le rôle, la place « du leader pauvre ». Le plus-Un peut être provocateur, perturbateur, secouer la défense mais il y a « un consentement » à l’Ecole qui incarne le « supposé savoir ». Le plus-Un n’est pas là pour saturer le trou, il y a « un consentement » à ça et en même temps du « contentement » à être ce « leader pauvre »

Quelle issue au travail en cartel ?
L’idée est de porter les textes. Que ça donne envie. Que l’effet du cartel porte aussi sur la pratique de chacun : écrire un cas n’est pas un texte écrit une bonne fois pour toutes !
Le travail en cartel s’inscrit dans l’Ecole de la Cause Freudienne. « La poussette dans le dos » a été incarnée par Serge Dziomba, membre de l’ACF-Normandie et membre de l’Ecole de la Cause Freudienne.
Le travail en cartel demande un effort, il impose une certaine discipline mais dans la joie ! Il s’agit d’un chemin, d’un cheminement mais comme l’a proposé Laurent Dupont en fin de matinée, l’idée est de « donner la parole aux cartels ».
Le séminaire interne en est l’illustration.

Marie-Hélène Pottier


Samedi 15 septembre 2018 de 10 h à 12 h.

Maison de la psychanalyse en Normandie,
48 rue l’Abbé de l’Epée, à Rouen (76).
Consulter le plan d’accès ».

Participation aux frais : 5 €

Renseignements : Envoyer un mail à Marie-Hélène Pottier


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