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Publié le lundi 17 octobre 2016

Nouveau Réseau CEREDA « Le Petit Prince »

En direction de l’adolescence

Le jeudi 17 nov. - 20h30 et les samedis 17 déc. 2016, 7 janv. 14 janv., 4 fév., 1er avril, 20 mai 10 juin 2017- 15h - Le Havre

Pour cette année 2016-17, le travail du groupe « Le Petit Prince » est essentiellement axé sur le thème proposé par Jacques-Alain Miller – « En direction de l’adolescence1 ».

Chaque séance de travail s’organise en général en deux temps :

  • Une partie théorique
  • Une partie clinique – construction de cas

Notes :
1 En direction de l’adolescence sera le thème de la 4e journée de l’Institut de l’Enfant qui aura lieu le 18 mars 2017 à Issy-les-Moulineaux.

- Jeudi 17 novembre 2016 (20h30)
Exceptionnellement nous nous réunirons en soirée le jeudi 17 novembre pour notre première séance de travail et nous commencerons à 20h30 précises . Et il n’y aura pas d’étude de cas pour cette première séance, la première partie consacrée à l’organisation du travail théorique pour l’année étant assez dense et riche de perspectives avec l’apport du texte : « L’adolescence, un symptôme de la puberté »

(*) STEVENS Alexandre, « L’adolescence symptôme de la puberté », Les Feuillets du Courtil n°15, mars 1998.

- Samedi 17 décembre 2016 (15h)
Dans un premier temps, avec Martine Desmares, nous travaillerons les notions d’identification, de rencontre avec le réel et de semblants à l’adolescence.
Ensuite Monique Ternon nous présentera le cas d’Élise :
Élise est une adolescente de quinze ans. Elle utilise le registre des semblants pour interroger le désir de l’Autre. Une rencontre fait effraction : celle du désir sexuel d’un jeune de son âge qui la laisse « paralysée », sans voix. Cela pourrait s’écrire : « Du jeu des semblants au voile arraché ». Comment va-t-elle saisir ce moment de vacillement avec l’aide du transfert ?

- Samedi 14 janvier 2017 (15h)
La 4e Journée de l’Institut Psychanalytique de l’Enfant, nous invite à travailler « après l’enfance ». Dans cette perspective, Alexia Hautot présentera le 3e essai de l’ouvrage de Freud, Trois essais sur la théorie de la sexualité, qui s’intitule : « Les transformations de la puberté ». Après avoir étudié, dans les deux premiers essais, les aberrations sexuelles, puis la sexualité infantile, Freud aborde la puberté et ses métamorphoses. Pour ce faire, il en passe par les pulsions, la différenciation des sexes et la découverte de l’objet.

Ensuite Sylvie Vitrouil présentera une jeune fille, Elsa, qui se montre remarquablement active pour inventer un nouage lui permettant de se présenter au monde. Comment faire avec le réel du corps ? Elle écrit, chante, monte sur scène, fait des films pour répondre et faire face au malaise et à l’embarras corporel que lui procure la présence d’un Autre trop présent ou trop anonyme.

- Samedi 4 février 2017 (15h)
Dans un premier temps Jocelyne Hourdin présentera le texte de Véronique Mariage : « Incidence de la puberté dans les psychoses infantiles »(*). Le texte présente le débridement de jouissance chez des sujets schizophrènes adolescents accueillis en institution dont la psychose a été déclenchée avant la puberté. Pour certains d’entre eux, des allègements ont pu être opérants grâce à des trouvailles de l’institution ou des sujets eux-mêmes. A partir de ces très courtes vignettes cliniques, nous essaierons de faire quelques liens avec ce que Freud et Lacan disent du corps du schizophrène.

Ensuite Jean-Yves Vitrouil nous présentera le cas d’un « adulescent » qu’il reçoit depuis quelques mois dans le cadre de sa consultation. Un « adulescent » ? C’est ce qu’évoque cet homme d’une quarantaine d’années qui vient consulter en urgence dans l’attente d’une comparution au tribunal pour quelques bêtises…

(*) MARIAGE Véronique, « Incidence de la puberté dans les psychoses infantiles », Les Feuillets du Courtil n°15, mars 1998

- Samedi 1er avril 2017 (15h)
Jean-Claude Maleval présente son ouvrage Logique du délire, comme « un plaidoyer pour un respect et un accueil du travail subjectif à l’œuvre dans le délire(*) ». Il prend au sérieux l’idée de Freud, reprise par Lacan de considérer le délire comme une tentative de guérison et non comme une construction morbide à éradiquer – c’est un travail qui engage le sujet et peut lui permettre de vivre de nouveau ; l’exemple princeps est celui de Schreber. Nous allons voir quelles sont les contributions de Freud à l’étude du délire –on peut même les considérer plus généralement comme les contributions de Freud à l’étude des psychoses – car si les idées de Freud ne seront pas toutes retenues telles quelles par Lacan, elles vont constituer une base à partir de laquelle Lacan va élaborer sa conception de la psychose et forger certains de ses concepts.

Dans un second temps, Gwénaële Castellani présentera le cas de Rémi, 23 ans. Il ne sort plus de chez sa mère depuis plusieurs années, sauf en de rares occasions. Une gynécomastie apparue à l’adolescence, une alopécie ainsi que sa conviction d’être ignoble, rendent le regard des autres sur lui intolérable. Cependant les troubles remontent à la toute petite enfance.
Face aux phénomènes de corps et au délitement du lien social, comment la présence du clinicien intervenant à domicile peut-elle opérer vers un possible allègement de la jouissance envahissante de l’Autre pour ce sujet ?

(*) Maleval Jean-Claude, Logique du délire, Masson, 2004 ou Presses Universitaires de Rennes, 2011, « Introduction »

- Samedi 10 juin 2017 (15h)
Dans un premier temps, à partir du chapitre 4 de Logique du délire(*) de Jean-Claude Maleval, nous(**) distinguerons les notions de délire et de délirium et en verrons les caractéristiques propres à chacune.

Ensuite, Emilie Lemay présentera le cas de Marc, 10 ans, dont la vie est jonchée d’événements dramatiques. En groupe de CATTP, il demande à Emilie d’aller voir ses vidéos sur internet et se présente comme un « youtubeur ». Cela ne sera pas sans effet sur lui et sa famille. Il devient alors « la créature ». Comment parvenir à l’accompagner avec cette nouvelle donne ?

(*) Maleval Jean-Claude, Logique du délire, Masson, 2004 ou Presses Universitaires de Rennes, 2011, chapitre 4, « Délire psychotique n’est pas délirium névrotique »

(**) un groupe de quatre personnes travaille sur Logique du délire : Martine Beuzelin, Jocelyne Hourdin, Emilie Lemay et Sylvie Vitrouil

Ce groupe de travail est organisé par Sylvie Vitrouil et Jean-Yves Vitrouil.

Il aura lieu le jeudi 17 novembre 2016 à 20h30 et les samedis 17 décembre 2016, 7 janvier 14 janvier, 4 février, 1er avril, 20 mai 10 juin, de 15h à 17h.

UCID, Hôpital Pierre Janet , 47 rue de Tourneville, 76600 Le Havre.
Consulter le Plan d’accès

Pour participer, il est nécessaire de s’inscrire :

Sylvie VITROUIL 02 35 42 19 21

Jean-Yves VITROUIL 06 08 41 23 78

Pour obtenir des renseignements complémentaires envoyer un mail à

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