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Publié le lundi 11 novembre 2024
L’Edito de la déléguée régionale de l’ACF en Normandie
Nouvelles de novembre
Novembre 2024

« Folie Générale », ce titre est bien trouvé pour le dernier numéro de Letterina, le numéro 83, qui vient de paraître, numéro conçu par l’équipe de rédaction autour de Serge Dziomba – car c’est bien un sentiment de folie générale qui semble s’emparer du monde en ce moment. Ainsi, l’élection du futur président des États-Unis nous en donne un récent aperçu ! Nous sommes à l’ère de la post-vérité ! Les mensonges les plus éhontés et brutaux font rire, amusent, et beaucoup d’Américains n’en ont pas été rebutés, qui ont donné leur vote au pire menteur. Le mensonge est un accroc à l’ordre symbolique, à la vérité. Alors, finie la psychanalyse si la vérité n’a plus cours et que toutes les paroles sont dévalorisées et immédiatement discréditées ? Lacan y a répondu à la fin de son enseignement, en donnant de plus en plus d’importance au réel, à ce qui s’écrit, alors qu’il avait d’abord mis en évidence la vérité menteuse.
Vous trouverez dans ce numéro la conférence faite par Laurent Dupont à Vernon sur la question de « L’interprétation, raisonnement et résonance ». J’en extrais ce passage : « le trauma fondamental de l’être vivant, [est] le fait qu’il ne soit pas adapté à la nature et qu’il s’y adapte par le langage alors qu’il a un corps, un corps qui éprouve des choses et ça le laisse perplexe. » C’est donc à l’effet de résonance des signifiants dans le corps que Laurent Dupont invite les psychanalystes à être attentifs, à la singularité de chaque corps qui résonne différemment aux mots, aux signifiants, qui y laissent une trace.
Ensuite, dans la rubrique « Tout le monde est fou », vous trouverez les textes de plusieurs contributeurs :
Romain Aubé déploie ce qu’est le délire et la question du sentiment de la vie à partir de ce terme que Lacan a introduit à propos de Schreber, c’est du rapport au réel qu’il s’agit ici aussi.
Jean-Louis Woerlé fait un « éloge de la folie » en nous enseignant sur Érasme.
Romulo Ferreira da Silva a écrit un texte sur l’auteure brésilienne Clarisse Lispector, texte énoncé lors du dernier congrès de l’AMP sous le titre « Mon délire si tranquille ».
Enfin, Judith Couture analyse ce qu’est la post-modernité à travers de multiples références à Lacan et à J.-A. Miller.
Vous trouverez sous la rubrique des « opacités du réel » plusieurs textes de nos collègues qui sont intervenus aux soirées de l’ACF ; pour finir, les textes produits lors de la lecture de Comment finissent les analyses. Paradoxes de la passe de Jacques-Alain Miller, qui donnent un écho du travail fait lors du séminaire interne de l’ACF.
Ce mois de novembre sera marqué par les Journées 54 de l’ECF sur les « phrases marquantes », inscrivez-vous si ce n’est déjà fait !
Quant au détail des soirées des ateliers de l’ACF, vous le trouverez sur ce site.
Enfin, n’oubliez pas de vous inscrire à l’après-midi du 7 décembre, où l’ACF se fera partenaire du CEREDA pour recevoir Laure Naveau à Bernay sur le thème des contes pour enfants.
Marie-Claude Sureau, déléguée de l’ACF en Normandie
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