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Publié le mercredi 2 octobre 2024

Antenne clinique – Session 2025

Séminaires de l’après-midi






Les participants donnent un ordre de choix préférentiel entre les séminaires suivants, qui se dérouleront le vendredi de 15h15 à 16h45 :







Séminaire pour les participants récents

Découvrir Lacan : Théorie et clinique (groupe N)

Ce séminaire s’adresse particulièrement aux participant.e.s inscrit.e.s pour la,première ou seconde fois à l’Antenne clinique et qui peuvent éprouver quelques difficultés avec l’orientation psychanalytique lacanienne.

Les participant.e.s pourront poser leurs questions à partir du séminaire théorique du matin ou du séminaire d’étude clinique du début de l’après-midi afin d’éclaircir quelques concepts psychanalytiques mais aussi interroger leur usage dans la pratique.

Celles et ceux qui désireront parler d’un cas de leur pratique pourront s’y essayer (nombre limité à un cas par séance).

Responsables : Marion Maurel, Valérie Pera Guillot et Jean-Louis Woerlé



Séminaires d’élucidation des pratiques


Les cas cliniques présentés par les participants doivent être en rapport avec le thème du groupe choisi par les participants.

Quand le transfert permet de passer du trouble au symptôme (groupe P1)

Nous partirons des troubles qui font souffrir et amènent à une demande d’entretiens avec un psy à la mise en forme de symptômes dans un lien transférentiel.

Il s’agira pour cela de relever dans les énoncés du patient les phrases marquantes qui ont permis ou pas d’y entendre une énonciation qui va au-delà du simple trouble et de viser ainsi la construction d’un ou de symptômes. Nous serons attentifs à ce qui dans les ponctuations de l’analyste a permis ou pas l’instauration puis l’évolution d’un symptôme analytique c’est-à-dire un symptôme pris dans un lien transférentiel. Il s’agira de préciser comment pour un psy se faire partenaire d’un symptôme.

Responsables : Francine Giorno, Lydie Lemercier-Gemptel et Marie-Claude Sureau.


Le choix du sujet face à l’irruption du réel (groupe P2)

L’émergence d’un événement relevant du réel confronte le sujet au non-sens absolu, il dévoile l’inconsistance radicale de l’Autre et vient rendre inopérante la logique sur laquelle il s’était construit.

Il s’ensuit un inévitable bouleversement et des conséquences.

Il peut y avoir la survenue de la répétition sans résolution, avec une pente dangereuse vers la pulsion de mort.
Cela peut conduire aussi à la solution du délire de conspiration qui remet en place un Autre persécuteur à la place du trou produit.
Certains tentent de rabouter ce qui s’est brutalement déchiré, tentant une sorte de forçage pour retrouver leur fantasme coutumier qui leur offre une causalité à l’ »ancienne ».
Et puis il y a des sujets qui s’attellent à un remaniement fondamental, ils actent la survenue de l’impensé. Ils se tournent alors, après l’acceptation d’une perte essentielle, vers le chemin de l’invention (l’inédit) d’une nouvelle façon d’être dans la vie.

Nous vous proposons d’examiner ce qui est à l’œuvre au cas par cas.

Responsable : Corinne Bognar, Elodie Guignard et Marie Izard


Agressivité, violence, passage à l’acte de sujets sous transfert (groupe P3)

Le clinicien, qu’il exerce en institution ou dans le cadre d’une pratique libérale avec des sujets enfants, adultes ou âgés, peut être concerné par la clinique du passage à l’acte. Elle peut se manifester sous diverses formes. Nous pouvons donner quelques exemples d’une série : l’acting-out, l’agitation anxieuse, le passage à l’acte dans le cadre d’une hallucination ou d’un délire, un acte de délinquance voire criminel, les automutilations, la tentative de suicide, une fugue, etc. Ce peut aussi être l’enfant qui se présente sous les traits de l’enfant terrible, épouvantable qui effraie l’Autre par ses crises de colères violentes hors sens et qui restent indéchiffrables pour son entourage.
Les réponses contemporaines sous la forme de protocoles d’action, de rappel à la loi ou de traitement médicamenteux ne suffisent pas et ne permettent pas toujours de dépasser l’insupportable de la situation rencontrée et peuvent même parfois dans certains cas les conduire à se répéter.

Comment le clinicien orienté par la psychanalyse lacanienne peut-il y répondre ? comment peut-il soutenir un autre agir que le passage à l’acte avec le sujet ?

Nous proposons aux participants de ce groupe de rédiger un cas à partir d’une situation rencontrée et de montrer comment l’orientation par la psychanalyse lacanienne a permis de trouver une solution pour répondre à une impasse.

Responsables : Marie-Hélène Doguet-Dziomba, Cyril Duhamel et Catherine Grosbois



Séminaire de lecture de textes

Lecture de Kant avec Sade de Jacques Lacan (groupe T)

Nous poursuivons cette année la lecture de « Kant avec Sade1 », rédigé par Lacan en 1962, dans lequel la maxime kantienne est posée comme homologue, voire complémentaire, de la maxime sadienne. Ethique, surmoi, jouissance, fantasme, perversions sont au coeur de cet écrit.

Cet exercice de lecture, certes exigeant mais radicalement formateur, s’adresse aussi bien aux anciens qu’aux nouveaux inscrits pour lesquels nous reviendrons longuement sur l’ensemble de ce texte, avant d’aborder les développements ultérieurs que Lacan en a donnés dans les séminaires qui ont suivi.

Note :
1 Lacan J., « Kant avec Sade », Ecrits, Paris, Seuil, 1966, pp. 765-790.

Responsables : José Luis Garcia Castellano, Eric Guillot et Laurence Morel.

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