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Publié le mercredi 22 janvier 2020

ECF - Question d’Ecole

Puissance de la parole

Samedi 1er février 2020 - Paris


L’Ecole de la Cause freudienne propose une journée d’étude – Question d’École – le samedi 1er février 2020 de 9h15 à 18h :

<center><big>Puissance de la parole </big></center>


Clinique de l’Ecole




Question d’École, comme vous le savez, est le rendez-vous annuel pour qui, dans notre champ, veut se tenir sur la brèche des questions brûlantes de la psychanalyse d’orientation lacanienne.
Cette année, sous l’accent de la « Puissance de la parole » – titre concernant chacun dans son analyse, sa pratique et finalement sa vie -, sera examinée « La clinique de l’École » : le contrôle, le cartel et la passe.
Si comme le rappelle Laurent Dupont, « il n’y a aucune équivalence entre analyse, contrôle ou cartel, le but est de nous empêcher de nous endormir, et de nous permettre d’avoir une pratique vivante. »

Aussi loin que remonte ma participation à cette Journée, elle a toujours eu sur moi des effets de surprise et d’éveil à de nouveaux problèmes, impactant directement ma pratique au quotidien.
Alors, cher(e)s collègues, saisissez cette occasion, selon votre style de diffusion, pour permettre aux personnes travaillant dans vos délégations, de venir – peut-être pour la première fois -, à cette Journée qui s’annonce prometteuse !

Bien à vous,
Eric zuliani, vice-président de l’ECF


Le programme


- 8h45 : Accueil

- 9h30 - 9h45 : Ouverture et introduction, Laurent Dupont

- 9h45 - 11h15 : Table ronde n°1 - Ce qui s’enseigne dans le contrôle

- 11h15 - 12h45 : Table ronde n°2 - Interpréter et cerner

- 12h45 - 14h30 : Pause

- 14h30 - 16h : Table ronde n°3 - Effet de transformation : le cartel

- 16h - 17h30 : Table ronde n°4 - Hystoire et sinthome

- 17h30 - 17h45 : Clôture, Laurent dupont


Les tables rondes


- Table ronde n°1 - Ce qui s’enseigne dans le contrôle

« L’interprétation est créationniste. Elle constitue une certaine puissance de la parole qu’il faut sans doute apprendre à acquérir, comme cela s’enseigne dans les contrôles. »
« Il faut que le parole soit rare pour qu’elle puisse porter. »

Jacques-Alain Miller, « L’orientation lacanienne, L’Un tout seul », cours du 11 mai 2011, inédit

Qu’est-ce que l’on écoute quand quelqu’un vient parler de sa pratique ? Comment apprendre la rareté de la parole, avec quelle mesure ?

Nos quatre invités vont converser avec Esthela Solano-Suarez et tenter de répondre à ces questions.

Présidente : Esthela Solano Suarez
Invités : Christiane Alberti, Carole Dewanbrechies La Sagna, Anaëlle Lebovits Quenehen, Eric Zuliani

- Table ronde n°2 - Interpréter et cerner

Dans son cours du 11 mai de « L’orientation lacanienne, L’Un tout seul » (inédit), Jacques-Alain Miller indique :
« Interpréter, le mot ici défaille, il faudrait lui en substituer un autre comme cerner, constater. »

Au-delà de l’hystoire (*), du sens que produit toute analyse, de l’interprétation créationniste, devant la jouissance, « là vous devez vous désister de toute intention créationniste, vous faire humble »

Quels effets dans les corps, au-delà du sens pour les analysants ? Quelles interprétations ont eu effet de puissance de parole et quelles autres ont plutôt fait résonner le vide, la solitude radicale de l’analysant ?

Trois AE, Analystes de l’Ecole, seront prêts à dialoguer avec Eric Laurent sur ces questions.

(*) cf. Lacan J., « La proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole », Autres Ecrits, Paris, Seuil, 2001, p. 243-259

Président : Eric Laurent
Invitées : Victoria Horne Reinoso, Sophie Gayard, Marie-Claude Sureau

- Table ronde n°3 - Effet de transformation : le cartel

Le 11 mars 1980, dans son texte « D’écalage », Lacan refonde son école ; il le fait à partir de son organe de base, le cartel.
« Avec eux, sans délai, je démarre la Cause Freudienne - et restaure, en leur faveur, l’organe de base repris depuis la fondation de l’Ecole, soit le cartel, dont, expérience faite, j’affine la finalisation. »
« Quatrièmement - aucun progrès n’est à attendre, si ce n’est d’une mise à ciel ouvert périodique des résultats comme des crises du travail. »
« La Cause Freudienne n’est pas Ecole, mais Champ, où chacun aura carrière de démontrer ce qu’il fait du savoir que l’expérience dépose. »

Organe, crise, expérience. Quelle différence y a-t-il quand les corps se déplacent pour rencontrer et travailler le texte à quatre plus un, plutôt que seul sous la lampe ? Quel effet de puissance de la parole quand l’un se risque à dire son point d’interrogation en présence de chaque Un ?

Quatre invitées : celle qui fut une infatigable responsable de la commission des cartels pendant deux ans, celle qui l’est, une responsable des cartels en région Rhône-Alpes et une qui a pu récemment témoigner de ces effets.

Président : Gil Caroz
Invitées : Virginie Leblanc, Beatriz Gonzalez Renou, Jocelyne Huguet Manoukian, Maria Novaes

- Table ronde n°4 - Hystoire et sinthome

Dans son cours 8 du 23 mars 2011 de « L’orientation lacanienne, L’Un tout seul » (inédit), Jacques-Alain Miller indique :
« Il y a le signifiant qui note la parole, et celui-là est second. mais il y a le signifiant comme tel, celui qui se lit purement et simplement, et celui-là est premier par rapport au signifié. »
« Le symptôme freudien précisément fait sens, alors que le sinthome, purement et simplement, se répète. Le symptôme freudien contient une vérité qu’on peut rêver de révéler, le sinthome n’est pas corrélatif d’une révélation mais d’un constat. »

La puissance de la parole c’est ce qui donne sens au désir inconscient du sujet, au-delà, là où la jouissance indique de se faire humble, le sens défaille, reste la possibilité de la lecture de la trace.

Comment lire un sinthome ? Comment témoigner à la fois de ce qui a fait sens dans une analyse, hystoire, mais aussi de ce qui se contente d’être lu ?

Trois analystes de l’Ecole viendront témoigner et converser avec Marie-Hélène Brousse. Leur but : tenter de faire entendre ce qui ne peut se dire.

Président : Marie-Hélène Brousse.
Invitées : Clotilde Leguil, Myriam Chérel, Bénédicte Jullien


Samedi 1er février 2020 de 9h15 à 18h.
Accueil à partir de 8h30

Maison de la Chimie
28bis rue Saint-Dominique – 75007 Paris
Consulter le plan d’accès »

Entrée 50 euros

Inscription :
En ligne sur le site de l’Ecole de la Cause Freudienne

Contact et renseignements :
01 45 49 02 68
ECF - secrétaire

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