Accueil > Connexions > Evènements d’hier > Écouter, voir d’hier > Retour sur la Journée turbulente du 2 avril à Paris

Recherche

Par activités


Publié le jeudi 28 juillet 2016

Après la Journée internationale de l’autisme

Retour sur la Journée turbulente du 2 avril à Paris

Deux textes de Marie-Annick Dion et Marie-Hélène Pottier, de l’Antenne normande de LaMàO

Après la Journée internationale de l’autisme à laquelle l’association La Main à l’oreille nous avait invités, Marie-Annick Dion et Marie-Hélène Pottier reviennent sur cette journée qui les a marquées :





Les Chapiteaux turbulents : le destin de la poupée Casquette

par Marie-Annick Dion

Quand je pense à cette jolie journée aux Chapiteaux Turbulents, je pense à tous ces petits moments que j’ai surpris en regardant vivre les enfants dans ce lieu sans pareil.

Si j’ai aimé profondément rencontrer les « grands », parents et amis de ces enfants, j’ai par dessus tout été bouleversée de voir les « petits » venir habiter leur événement, leur journée, avec tant de personnalité.

J’ai vu Mahé, campé devant ses œuvres exposées, demander à la petite sœur d’Enzo :
– T’es un enfant de La Main à l’Oreille toi aussi ?
– Ouais. C’est grâce à mon frère !, lui répond Julie, très fière.

J’ai dû négocier avec une petite dame haute comme trois pommes qui voulait emmener Autre Chose, l’objet précieux de Théo : j’ai troqué un dinosaure sacré contre un galet coloré.

J’ai vu le preneur d’images renoncer un moment à filmer, poser sa caméra et s’asseoir derrière Enzo, les yeux grands ouverts, sidéré de voir apparaître des monuments numériques sous les doigts agiles d’un architecte des pixels.

Les enfants improvisaient leur journée, circulaient, partie prenante des débats et des spectacles des grands. Mahé libérait les ballons, Lucille a chanté, Babouillec a laissé l’assemblée prendre la dimension de ses mystères.

Mon Petit Traité d’Antoinologie, témoignage de la valeur de l’invention dans la rencontre avec l’autisme, était juste à sa place, là où il était supposé être, un livre parmi d’autres dans un chapiteau vivant.

Il y a eu aussi toutes les familles que je n’ai pas eu le temps de rencontrer, mais dont les interventions m’ont marquée, posant leur pierre dans ce grand décor coloré où il était en même temps question d’avoir les deux pieds dans le sérieux, dans la création, et dans le rire.

Et puis il y a eu les moments d’après, que j’ai eu la chance de partager avec certains !

Des mamans d’enfants pas comme les autres traversent un supermarché en ayant cette discussion universelle sur celui qui mange de tout, celui qui ne mange rien, celui qui ne mange que ça, et celui qui ne mange pas de légumes.

Une soirée qui jongle entre le sérieux et le rire, rassemblement improbable qui pourtant fonctionne comme une évidence.

La plus jolie des évidences, c’était celle de Louis, qui a trouvé naturel mais aussi un peu drôle de venir dormir près de moi.

Je suis repartie riche de souvenirs précieux, et remplie d’énergie pour travailler.

J’ai ramené une étrange poupée bleue, croisée sous ce drôle de Chapiteau. Maintenant elle habite chez moi et dort avec ma fille. Elle s’appelle la Poupée Casquette, et comme un clin d’œil, elle me rappelle au quotidien les jolis moments vécus avec les Turbulents.

Le Retour sur La Journée turbulente

de Marie-Hélène Pottier

La musique était telle que la piste du chapiteau s’est transformée en piste de danse !
Je me suis dirigée vers la piste de danse !
Un jeune homme encouragé par Mariana est venu sur la piste de danse !
Son regard charmeur m’a attirée !
Nos mains se sont rejointes !
Et nous avons esquissé des pas de danse !
En dehors de la piste de danse !
J’ai rencontré Benoit Morrisset et son fils !
Ma surprise et la sienne !
Thibaud, nous avons dansé ensemble !
Benoit était ému ! moi aussi !
Tu sais Thibaud !, je n’oublierai jamais cette danse !
Depuis je découvre ton livre écrit par ton père !
Quel charmeur tu es !

Revenir à l’Accueil du site ».
Accéder directement à l’Agenda ».