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Publié le mardi 12 mai 2015

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Ce qui de la rencontre s’écrit. Etudes lacaniennes

Un livre de Pierre Naveau

Une rencontre est quelque chose qui vous arrive par hasard. Il y a là, en effet, quelque chose d’imprévisible. On ne s’y attendait pas. C’est la surprise ! Une rencontre introduit ainsi une coupure entre un avant et un après et provoque, à l’occasion, une rupture – avec le passé, un partenaire peut-être, mais surtout avec un savoir. Ainsi le rapport au savoir change-t-il. Car la question se pose : Veut-on, ou non, en savoir quelque chose de la rencontre ? Il y faut, en effet, du courage – celui qu’il faut pour affronter le réel de l’imprévu et celui qui suppose que l’on se soit désenglué relativement au fantasme dont on est captif.

Le thème de l’érotique de la rencontre a été abordé par la littérature (Marivaux, Stendhal, Claudel) et la philosophie (Kierkegaard, Sartre). Que dit, dès lors, la psychanalyse à ce sujet ?

Pourquoi a-t-il fallu que Lacan en passât par la logique pour parler des rapports entre les hommes et les femmes et, plus précisément, de la rencontre ? Il y a là une exigence – l’exigence de la logique – qui surprend mais à laquelle on ne peut pas faire autrement que de se plier si l’on est décidé à ne pas perdre le fil. Que suppose-t-elle, cette exigence ? Certainement que l’on fasse confiance au frayage et à l’avancée de Lacan. Et qu’implique-t-elle, cette même exigence ? Que, dès lors que l’on s’aventure à vouloir parler des rapports entre les hommes et les femmes, de leurs désirs et de leurs jouissances, l’on ne peut pas dire n’importe quoi.

La rencontre est mise par Lacan sous le signe de la contingence, c’est-à-dire de ce qui, dit-il, cesse – de ne pas s’écrire. Quelque chose de la rencontre s’écrit alors. Elle relève donc de la marque.

Le mouvement qui anime ce recueil d’essais va, chemin faisant, du non vers le oui à la rencontre, en passant par la mise en relief de la différence entre la position de l’homme et celle de la femme relativement à la contingence du désir.

Pierre Naveau est psychanalyste, membre de l’École de la Cause Freudienne, de la New Lacanian School et de l’Association Mondiale de Psychanalyse, pour lesquelles il a publié de nombreux articles. Maître de conférences au département de psychanalyse de l’Université Paris VIII et enseignant à la Section clinique de Paris-Saint-Denis, il est l’auteur de Les psychoses et le lien social, Le noeud défait (Anthropos, 2004) et il a contribué à plusieurs ouvrages collectifs : Qui sont vos psychanalystes ? (Seuil, 2002), Pertinences de la psychanalyse appliquée (Seuil, 2003), La psychanalyse au miroir de Balzac (Navarin, diffusion Seuil, 2006), Virginia Woolf, L’écriture refuge contre la folie (Éditions Michèle, 2011), L’homme Kertész, Variations psychanalytiques sur le passage d’un siècle à l’autre (Éditions Michèle, 2013).

Ce livre a été publié par les Éditions Michèle en juin 2014 ; il est disponible aux Editions Michèle et à la libraire de l’Ecole de la Cause Freudienne. Vous pouvez aussi le commander à la librairie de l’Association Cause Freudienne en Normandie en envoyant un mail à la responsable de la librairie de l’ACF-Normandie.

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