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Publié le dimanche 13 novembre 2011

Groupe de lecture ACF 2011-12 — Bourg-Achard

Les lecteurs de l’Agora



Pendant l’année 2010-2011, deuxième année de travail sur le séminaire V de Lacan Les formations de l’inconscient* (1957), nous avons découvert la richesse clinique de la deuxième section du séminaire intitulée « La logique de la castration ».
Nous avons donc parcouru « la forclusion du Nom-du-Père », « la métaphore paternelle », « les trois temps de l’Oedipe », « de l‘image au signifiant dans le plaisir et la réalité » puis « le fantasme au-delà du principe du plaisir ». Nous avons procédé aussi à la relecture du texte de Freud « un enfant est battu** ».

Dans chacune de nos séances nous avons fait des liens, tout comme l’année dernière, avec des exemples de notre clinique.

Pour relier ce chapitre au précédent, nous pouvons dire qu’après nous avoir fait voyager sur la chaîne signifiante grâce au mot d’esprit, la métaphore, la métonymie, Lacan introduit ici le Nom-du-Père comme constitutif de la chaîne signifiante et comme point d’arrêt (notamment dans la métonymie) ; cette limite du Nom-du-Père, signifiant ultime assurant la stabilité de la construction œdipienne toute entière.
Le sujet se trouve affecté par le désir, mais ne peut parvenir à l’articuler, à véritablement le signifier du fait de la subversion de ce désir par le signifiant. L’enfant ayant à s’inscrire dans le monde en tant qu’être désirant, c’est le phallus qui prend en charge l’ensemble de la question de la signification, en tant que « symbole général de cette marque, de ce manque fondamental nécessaire à introduire le désir dans le signifiant », à condition que soit en place le signifiant particulier qu’est le Nom-du-Père et qui assure l’ancrage du signifiant dans la loi.

Nous avons « essayé » cette théorie (ainsi que celle des trois temps de l’Oedipe) à de nombreux exemples cliniques, et il est devenu clair pour nous qu’il y a chez le psychotique des « trous » de signification puisque le Nom-du-Père est forclos. Ceci nous a semblé moins repérable dans les psychoses dites ordinaires où les sujets ont une large possibilité d’utiliser le langage dans le lien social.

Pendant l’année 2011-2012 nous aborderons la troisième partie du séminaire « la signifiance du phallus ».
Le groupe est ouvert à toute personne désireuse de découvrir ce séminaire et de prolonger le travail avec le groupe.

* Jacques Lacan, Le Séminaire, Livre V, Les formations de l’inconscient, texte établi par J-A Miller, Seuil, Paris.
** Sigmund Freud, « Un enfant est battu » (1919), Résultats, idées, problèmes, PUF, Paris.

Ce groupe de travail est organisé par Béatrice Demuynck et Brigitte Lordi.

Les premières rencontres sont fixées aux mercredis 23 nov. et 14 déc. 2011 à 20h30.

L’Agora, route de Rouen (face à la Place de la mairie) — Bourg-Achard (27).
Lecture du chapitre VIII, la forclusion du nom du père.

Consulter le plan d’accès.

Contacts :
Béatrice Demuynck : 06 20 01 80 99
Brigitte Lordi : 06 61 96 92 67

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