Publié le jeudi 1er septembre 2022

Antenne clinique – Session 2023

Séminaires de l’après-midi

(Le vendredi de 15h30 à 17h)

Les participants donnent un ordre de choix préférentiel entre les séminaires suivants, qui se dérouleront le vendredi de 15h15 à 16h45 :

Séminaires d’élucidation des pratiques

L’insupportable dans les symptômes actuels des enfants (groupe P1)

L’insupportable peut être vécu par la famille, les institutions, les enfants et adolescents eux-mêmes.
Qu’est-ce qui aujourd’hui est insupportable ? Les addictions, le harcèlement fait ou subi, les crises identitaires, les passages à l’acte : un trop de jouissance y est à l’œuvre.

Nous étudierons, à partir des exposés de cas cliniques des participants, la clinique du trop de jouissance qui peine à condescendre au désir selon la formulation qu’en a faite Lacan.

Les textes seront envoyés à tous les participants du groupe et discutés lors des séances de travail.
Responsables :

Responsables : Francine Giorno, Marie-Claude Sureau et Jean-Louis Woerlé

Su-porter sa singularité dans l’espace social (groupe P2)

Le sujet est divisé entre ce qui le constitue comme unique, son trait unaire qui est sa particularité et ses marques identificatoires prélevées sur les autres au gré des rencontres fondamentales.

Il aura ensuite à évoluer dans de multiples groupes sociaux : école, travail, groupement de loisirs … Il sera alors mis en demeure de composer avec ce qui fait sa différence et le désir de s’intégrer dans au groupe, et puis aussi d’accepter l’altérité de chacun de ses semblables.

Au travers des cas cliniques présentés par les participants, nous étudierons la complexité du positionnement de l’un parmi les autres. Nous verrons aussi comment apporter un traitement aux symptômes qui émergent en société.

Nous serons guidés par l’enseignement de J. Lacan : « Le désir de l’analyste n’est pas un désir pur. C’est un désir d’obtenir la différence absolue¹. »

Les textes seront envoyés à tous les participants du groupe et discutés lors des séances de travail.

Note :
¹ Lacan J., Le Séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, p. 248.

Responsable : Corinne Bognar et Marie Izard

Des problèmes cliniques au symptôme en psychanalyse (groupe P3)

Qu’appelle-t-on symptôme en psychanalyse ? Cette question reste toujours plus brûlante à l’heure des « troubles » généralisés, listés par le DSM dans une « fureur diagnostique » et statistique, alimentant d’inquiétudes bases de données auxquelles les praticiens sont toujours plus aliénés, sans pour autant que les items du DSM n’aient d’utilité quant au repérage clinique ou l’orientation pour une direction à soutenir dans une pratique. Cependant les mots du DSM se sont échappés dans le monde et sont devenus les marqueurs utilisés pour dire le malaise ou la souffrance ressentie.

Reste à penser le symptôme comme ce qui peut permettre de cerner au plus vrai le malaise/souffrance et de le traiter, sans le dissoudre dans un discours courant déniant la dimension de l’inconscient et l’impact de la parole. Ce qui suppose l’instauration d’un lieu pour que se déploient, pour chaque patient, les circuits de la parole qui incluent de façon particulière le praticien, son mode de présence et d’intervention. Le point de départ et d’insertion de ces circuits langagiers passent nécessairement par une plainte ou une demande articulée ou non, dont le praticien saura se faire l’adresse. C’est à partir de ce dispositif que le fil du symptôme peut s’attraper et se proposer à la lecture, en prenant en considération la temporalité propre à chaque cas.

Nous proposons aux participants de ce groupe de rédiger un cas qui permette de dégager le fil du symptôme tel qu’il se tisse et se remanie comme produit des rencontres avec le praticien.

Les textes seront envoyés à tous les participants du groupe et discutés lors des séances de travail.

Responsables : Marie-Hélène Doguet-Dziomba et Catherine Grosbois

Symptôme de l’enfant et parentalité (groupe P4)

A l’ère où la cause du symptôme est posée d’emblée comme neuro-biologique, comment accueillir la parole de l’enfant et la demande des parents quant toute une dimension de la causalité psychique est niée ?

Dans une époque dominée par la consommation de masse d’objets plus-de-jouir et par l’égarement des jouissances, comment les psys orientés par la psychanalyse engagent-ils leur responsabilité pour qu’advienne un dire, un effort de poésie ? A partir de cette invitation au dire, qu’est-ce qui, au-delà de la fiction propre à chacun, ne peut se formuler ?

Nous nous appuierons sur la « Note sur l’enfant¹ » et la « Conférence de Genève sur le symptôme² » pour orienter notre lecture des situations qui seront proposées par les participants.

Les textes seront envoyés à tous les participants du groupe et discutés lors des séances de travail.

Notes :
¹ Lacan J., « Note sur l’enfant », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 373-374.
² Lacan J., « Conférence à Genève sur le symptôme », La Cause du désir, vol. 95, n°1, 2017, p. 7-24.

Responsables : Lydie Lemercier-Gemptel et Valérie Pera Guillot

Séminaire de lecture de textes

Lecture de Télévision de Jacques Lacan (groupe T)

« Télévision » est la transcription de l’émission diffusée par l’ORTF en 1974, dans laquelle Jacques Lacan répond aux questions de Jacques-Alain Miller. Elle nous a paru être une entrée possible dans l’enseignement de Lacan.

En 2022, nous avons parcouru les quatre premiers chapitres. En 2023, nous aborderons les trois derniers, avec la même méthode : en nous efforçant de déchiffrer à la lettre l’écrit de Lacan.

Cette lecture, certes exigeante mais radicalement formatrice, s’adresse aussi bien aux anciens qu’aux nouveaux inscrits pour lesquels nous reviendrons longuement sur l’ensemble de ce texte.

« Télévision » est paru au Seuil en 1974, puis dans les Autres écrits en 2001 (pp. 509-545).

Responsables : José Luis Garcia Castellano et Eric Guillot

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